L’amour ou l’ennui

En amour j’ai eu un peu de mal à comprendre pourquoi on ne pouvait pas simplement être attaché, épris, affectueux, disponible, transparent, franc, sincère… Après tout ça aurait pu être un comportement « naturel »… Je « sentais » bien que ça ne « marchait pas » mais pourtant j’avais du mal à dire clairement, précisément pourquoi… Et quand je ne peux pas verbaliser quelque chose je ne l’admet pas. C’est ma façon originale d’être « con » je crois car je ne peux rien appliquer dans la vie tant que je n’ai pas une sorte de raisonnement « logique » pour le justifier. C’est embêtant tout de même car je « sens » beaucoup de chose que je ne peux pas vraiment « utiliser » tant que je n’y ai pas réfléchi trois ans :s (En plus c’est des trucs balaises des fois, comme là quand même, l’amour, l’ennui.. :| rien que ça..)

Attention je parle bien d’amour, pas de relation « amicale en couple » (comme c’est souvent le cas). L’amitié en « amour » j’ai essayé aussi et c’est pas du tout pareil bien sur.

Je dois avouer que M. m’a bien mis sur la voie en me quittant avec cette phrase extraordinaire et tellement vraie, issue de son intelligence merveilleuse que j’admirais tant :

    « l’amour c’est le ravissement, planer, mais aussi les tremblements, douter…. l’évidence tendre, toute seule, s’épuise à toute vitesse »

Bouuu :cry: … c’est beau.. :(

Bref, une fois remis de mes émotions, et fort de cette piste infiniment précieuse, j’ai trouvé une solution qui me convient en prenant le problème à l’envers, en partant des « symptômes », les émotions, qui révèlent de façon assez certaine le sentiment « d’amour » et en remontant jusqu’à leurs causes…

D’un coté donc les ravissements, planer, cette partie « positive » se fait en grande partie « toute seule », pour les raisons indicibles ou pas qui nous font apprécier l’autre, sa beauté, son intelligence, son esprit, sa culture pourquoi pas, des traits de caractères qui rappelle consciemment ou inconsciemment quelqu’un etc.. c’est la partie « simple » (quand ça fonctionne avec la personne ! :) ) et ça reste une « base » incontournable bien sur ;).

Mais du coté négatif, une forme de peine donc, et dans le domaine de l’amour au choix : le doute, le manque, la crainte, l’incertitude, le vide, les soupçons pourquoi pas, l’inquiétude, jusqu’à l’anxiété même, qui sont des ingrédients tout autant essentiels et c’est donc ça la grosse partie du « problème de l’amour » : en substance « focaliser » sur l’autre des « peines » (et en plus accepter de les endurer !! car sinon ça ne dure pas, on met fin a la « souffrance », donc à la relation)… Voilà le coeur de l’Amour en fait… (whaa :o super !! j’aurais du prendre ça comme titre pour l’article c’est con :) )

J’ai trouvé trois grands « aspects du comportement » qui permettent de provoquer ces émotions, ou pas, d’une façon convenable dans ce domaine (parce que si ça n’est pas convenable ça n’est tout simplement pas accepté et ça ne dure pas..) les sentiments, la disponibilité, le mystère :

Les sentiments Emotions
affectueux, attaché, admirateur, épris, amoureux, déclaration, enflammé, fervent, mordu, passionné rassuré, certitude, conviction, évidence (tendre :) ), sûreté, assurance
tiède, indépendant, indifférent, désinvolte, détaché, froid, impassible, insensible, négligent, nonchalant doute, crainte, incertitude
La disponibilité Emotions
disponible, présent, libre, accessible satisfait, comblé, assouvi, contenté, rassasié
inaccessible, absent, distant, occupé, absorbé, accaparé, actif, affairé, chargé, débordé, préoccupé, pris, retenu, surchargé manque, besoin, vide
Le mystère Emotions
transparent, sincère, confié, démasqué, dévoilé, exhibé, révélé, franc rassuré, apaisé, calmé, sécurisé, tranquillisé
mystérieux, cachottier, énigmatique, hermétique, impénétrable, indéchiffrable, insaisissable, secret, ténébreux inquiétude, préoccupation, incertitude, soupçon, tourment, crainte, peur, anxiété

Voilà, en rose les « sensations explosives » mais néanmoins essentielles de l’amour, explosives car on risque a tout moment de choisir de ne plus les « endurer » et donc de mettre fin a la relation. En vert une certaine forme de « sérénité ».. mais la sérénité, dans ce domaine, se traduit malheureusement plutôt par.. l’ennui :s .. le fameux, le terrible, celui de Balzac…

Donc Idéalement, sur chacun des trois aspects il faudrait respecter un « juste milieu » :

– être attaché mais pas trop
– disponible mais pas tout le temps
– et révéler des choses mais pas tout

Ca parait presque évident quand on le lit comme ça mais puisque ces émotions doivent être manipuler avec une extrême prudence, le fait de bien comprendre tout ça permet principalement de « répartir » équitablement les « quantités » entre ces trois sources en faisant bien attention de ne surtout pas trop forcer la dose dans un des « domaine » et ainsi éviter que ça nous explose à la gueule bêtement en perdant l’être si cher…

Pour finir j’ajouterais que je trouve ça un peu triste :( et même un peu décevant finalement (j’allais dire « nul »..) parce que mon coté naïf il aurait bien aimé pouvoir être attaché, épris, affectueux, disponible, transparent, franc, sincère.. :neutral: Mais bon.. c’est pas possible.. c’est comme ça :(

La réflexion de la lumière

Une des erreur qui a eu le plus de conséquences en physique concerne un phénomène très simple en apparence : la réflexion de la lumière sur un miroir. Cela dit l’erreur est peut-être justement due à cette impression de simplicité…

Dans les expériences d’optiques, on postule (depuis toujours.. :o ) que la lumière est réfléchie par les miroirs en repartant à la même vitesse qu’elle est arrivée, comme s’il s’agissait d’une simple « balle qui rebondissait sur un mur » en mécanique classique…

La lumière n’a pourtant rien a voir avec une balle faite de matière, elle n’a pas de masse, elle est seulement énergie, elle n’obéit donc à aucun des effets de l’inertie, principale responsable de la conservation des vitesses dans le rebond des objets « massique » à notre échelle. Et on aurait donc du se poser « sérieusement » la question de la conservation de la vitesse de la lumière avant de postuler qu’elle avait la même vitesse dans toutes les directions et dans tout les repères…

Que se passe t’il donc lors de la réflexion de la lumière sur un miroir ? La « réaction » de la lumière au contact d’un obstacle est un processus relativement complexe. Tout d’abord la lumière, composée d’onde électromagnétique, ne « rebondie » pas toujours sur la matière qu’elle rencontre, elle n’est pas toujours réfléchie, selon la nature de la matière qu’elle touche elle peut aussi être absorbée, donc « disparaître » (en fait se transformer en une autre forme d’énergie), ou être réfractée. Bref la lumière « interfère » avec les atomes de la matière qu’elle rencontre d’une façon infiniment plus complexe qu’une balle sur un mur.

Et dans le cas particulier d’un miroir, la lumière peut bien arriver à n’importe quelle vitesse, elle va toujours interagir avec les atomes (et surtout leurs électrons) de la même façon, pour être ré-émise à une vitesse « relative » au miroir lui même, la vitesse de la lumière.

On notera que la fréquence, quantifiant l’énergie d’une onde électromagnétique, est conservée puisque la ré-émission se fait au « rythme » de la réflexion donc l’énergie est conservée. Et puisqu’elle n’a pas de masse cette réduction de vitesse (ou augmentation si la lumière allait « relativement » moins vite que l’objet) n’engendre pas non plus de variation « d’énergie de la lumière » qui est bien conservée.

Voilà, on considère depuis toujours que la lumière « conserve » sa vitesse incidente en « rebondissant » sur un miroir mais ce n’est presque certainement pas le cas, et cette erreur a eu des conséquences importantes puisqu’à la suite de certaines expériences importantes « on » en a postulé rien moins que « la vitesse de la lumière C, est toujours la même, qu’elle soit émise par un objet en mouvement ou au repos »… Le postulat est donc « à moitié vrai » : la lumière a toujours la vitesse C dans le référentiel de tout objet qui en réfléchi ou qui en produit, mais en aucun cas elle n’a la même vitesse dans TOUT les repères (c’est d’ailleurs presque incroyable qu’on ait accépté de croire ça… :o )

La vitesse de la lumière

Pourquoi la vitesse de la lumière est-elle si fascinante ? Sans doute parce qu’elle est simplement phénoménale ! Elle fait plus de 7 fois le tour de la terre en une seconde !!! Pas seulement Paris-Tokyo hein, le tour entier de la planète ! et pas une fois, mais 7 fois !! en une seule seconde ! :-O Pas évident de bien s’imaginer cette vitesse… On dit même que c’est une vitesse « maximum ».. ce qui ajoute encore à sa légende si besoin était ! :-)

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Limitation de vitesse dans l’univers donc à 299 792 Km/seconde (on l’appelle c). On ne pourrait pas dépasser cette vitesse. Même les extra-terrestres ultra avancés, même les vaisseaux de Stars War, ne devraient pas pouvoir aller plus vite que c… A priori on ne voit pas pourquoi, si on accélérait à fond avec un bon petit vaisseau spatial pendant une durée suffisante on devrait finir par atteindre cette vitesse énorme non ?

Remarquez avec l’accélération d’une bonne voiture il faudrait presque un an pour atteindre c donc c’est vrai que ce serait long quand même ;-) Mais non, à l’approche de la vitesse de la lumière, au bout de 11 mois disons, la voiture ne pourrait pratiquement plus accélérer… Même en écrasant le champignon :-) enfin.. on n’a pas pu essayer avec une voiture bien sur, ni un vaisseau… Eh bien alors !? Comment se fait-il qu’on en soit si certain ? Comment on est arrivé à croire une chose pareille ?

C’est à cause de résultats d’expériences  ! C’est comme ça la science, on fait une expérience, on note scrupuleusement les résultats, et on tire des conclusions, voir de jolies formules mathématiques. Par exemple on lâche un objet, une pomme par exemple et on voit qu’elle tombe par terre, donc on en déduit qu’elle est repoussée par le ciel. Et finalement on remarque que TOUT est repoussé par le ciel vers la terre et ce quel que soit son poids, alors on fait une formule mathématique sur le repoussage universel du ciel vers la terre quientérine bien la découverte… heuu.. quoi ? c’est pas le ciel qui repousse les objets ? Ha.. bon.. ben.. des fois en science on se trompe un peu d’interprétation dans les expériences… Mais.. c’est pas grave, on corrige ! ;-)

Et heureusement, par exemple jusqu’au milieu du 19 eme siècle les médecins à l’hôpital accouchaient des femmes sans se laver les mains après avoir disséqué des morts, tout juste s’ils les essuyaient :-O Du coup la mortalité infantile était énorme, à tel point que les femmes préféraient accoucher dans la rue !! Et puis quelqu’un a conseillé aux médecins de se laver les mains mais les docteurs n’avaient aucune envie d’avouer qu’ils étaient responsables de tant de morts…

Mais revenons à nos expériences décisives sur la constance de la vitesse de la lumière : il y a très longtemps, en 1728 (donc plus d’un siècle avant que les médecins ne commencent à se laver les mains ;-) ) James Bradley fit une expérience avec une lunette d’astronomie. Cette vidéo est assez bien faite, et c’est moins facile à expliquer sur une image « fixe » mais voilà :

Le point important à noter c’est que comme la terre est en mouvement dans le système solaire, à environ 30 km/seconde, on est obligé d’incliner un peu la lunette (0,0055 degré environ) dans un sens pour que la lumière reste au milieu du tube de la lunette et pour que l’image soit bonne. Six mois plus tard, quand on se dirige à 30 km/s dans l’autre sens sur l’orbite solaire, il faut l’incliner du même angle mais opposé. Et ce quelle que soit l’étoile observée !! Et voilà, je n’entre pas trop dans les détails mais il n’en a pas fallu moins pour que les scientifiques de l’époque, très perplexes quand même, en concluent que la lumière arrive toujours à la même vitesse quelle que soit l’étoile visée… Et on les comprend.

Presque.. parce qu’en réalité.. la seule chose dont on est vraiment certain c’est de la vitesse de la lumière dans le tube de la lunette !… Eh oui, parce que même si la lumière arrivait bien plus vite que c, ou plus lentement, et qu’elle soit affectée d’une manière ou d’une autre par l’atmosphère terrestre, ou même pire, par le premier verre de la lunette,si quelle que soit sa vitesse d’arrivée sur la terre elle était « calibrée » à 299 792 Km/s en interagissant avec toute cette « matière terrestre », eh bien on aurait finalement unepetite erreur dans l’interprétation de cette expérience fondatrice

Mais ce n’est pas fini ! Dans les années 1880 Fizeau fit une autre expérience :

La lumière arrive du soleil ou d’une étoile et on la canalise jusqu’a l’appareil avec des lentilles, des miroirs, etc. Et encore une fois on constate qu’elle a toujours la même vitesse, d’où qu’elle vienne ! Mais ce coup là, même vous, vous n’allez pas vous faire avoir comme avec Bradley, vous allez me dire qu’elle a très bien pu être ralentie par l’atmosphère, ou la première lentille de la première lunette qui capture cette lumière.. et vous auriez raison bien sur. Mais c’est encore pire en fait dans cette expérience car en plus la lumière traverse de l’eau aussi et elle est réfléchie sur des miroirs ce qui a une très forte chance de l’affecter également !

Les scientifiques ont postulé (sans le dire explicitement tellement c’était évident, et sans que personne ne proteste ce qui est assez étonnant dans le monde de la physique quand même), que la lumière conserve sa vitesse lors de la réflexion sur les miroirs, comme s’il s’agissait d’une simple « balle qui rebondissait sur un mur » en mécanique classique.

La lumière n’a pourtant rien à voir avec une balle faite de matière, elle n’a pas de masse, elle est seulement énergie, et n’obéit donc à aucun des effets de l’inertie, principale responsable de la conservation des vitesses dans le rebond des objets à notre échelle. Bref la lumière « interfère » avec les atomes de la matière qu’elle rencontre d’une façon infiniment plus complexe qu’une balle sur un mur.

Et dans le cas particulier d’un miroir, la lumière peut bien arriver à n’importe quelle vitesse, elle va toujours interagir avec les atomes de la même façon, pour être ré-émise à une vitesse « relative » au miroir lui même, la vitesse « c« .

Voilà. Le problème de nos jours quand on papote vitesse maximum de la lumière avec un scientifique et qu’on lui demande ce qu’il pense du changement de vitesse de la lumière quand elle entre dans l’atmosphère, traverse des lentilles, de l’eau, « rebondit » sur les miroirs c’est qu’il vous répond tout de suite : « – ha.. non non non ! la lumière ne peut pas changer de vitesse dans le vide, elle a toujours la même vitesse, partout, dans tous les sens,toujours ! « … C’est le serpent qui se mord la queue.. depuis deux siècles !

Pour leur défense il y a en effet des « espèces de preuves » de la constance de c, dans des expériences à base de muons, ou de GPS, qui laissent entendre que la théorie est juste… Mais à mon avis c’est probablement à cause d’erreurs d’interprétations des résultats à chaque fois, comme dans le cas de l’expérience où on voit bien que le ciel repousse les objets vers la terre  ;-)

Bref, le mieux c’est de vérifier tout ça ! :-) D’urgence !! ;-)

The reflexion of light

One mistake that had the hugest impact in physics come from a very simple phenomenon in appearance : the reflection of light on a mirror. That said the error may be due precisely to this impression of simplicity…

In early optical experiments, at the end of the nineteenth century, we postulated (without explicitly saying it, as it was so obvious (!!)) that the light was reflected by mirrors at the same speed it arrived… As if it was a simple « ball bouncing on a wall » in classical mechanics. All experiments at that time have be made on this postulate, and therefore all conclusion and current theory have been build upon it… It’s a little scarring if we become aware that this postulate is probably false, and that for several reason :

First the light has nothing to do with a ball made of matter, it has no mass, it’s just energy and therefore it obeys to none of the effects of inertia, main responsible of the conservation of speeds in rebound of objects with mass at our scale.

Then the apparently simple reflexion of the light on a mirror is in fact a relatively complex process, a sort of « reaction » with the material. The light, composed of electromagnetic wave, will not always be reflected, depending on the nature of the material it touches it can also be absorbed, thus « disappear » (in fact turn into another form of energy) or refracted. In short light « interferes » with the atoms of the material it encounters in a totally different way than a ball against a wall.

The postulate of the conservation of speed in the reflexion of light is then probably false, and should be replaced by this one : whatever is the speed of light when it attain a mirror, it will interact with its atoms in the same way, and will be re-emitted at a speed of light « relatively » to the mirror itself.

Note that the frequency, quantifying the energy of an electromagnetic wave, is preserved since the « retransmission » is made at the same « rhythm » of the incident light, therefore the energy is preserved also. And since the light has no mass, this speed reduction (or increase if the light was « relatively » less quickly than the object) does not cause either variation of energy.

Here we are, we always considered that light « keeps » its incident speed « bouncing » on a mirror but it is almost certainly not the case and this error had important consequences because after some important experiences » we postulated nothing less than « the speed of light C was always the same, whether emitted by an object in motion or at rest »… Yet we understand why as the assumption is « half true » : the light is effectively always ré-emitted (or produced) at the speed of light C in the reference frame of the emitter (which is in motion or at rest), but the speed of light is certainly not the same in ALL reference frame.

Le mur de la lumière

La matière émet en permanence des champs de différentes natures et ces champs se déplacent tous à la vitesse de la lumière.

Quand elle accélère dans un sens la « concentration des champs » augmente à l’avant et diminue à l’arrière :

Cette concentration constitue une sorte de « pression » qui oppose une « résistance » à l’accélération de la matière elle même. Plus l’accélération est grande plus la résistance est grande… A partir d’une certaine accélération la matière subie une telle résistance qu’elle se désagrège en sous-composants.

L’accélération à partir de laquelle il commence à y avoir un « début de désagrégation » est bien sur gigantesque, il s’agit d’atteindre environ la vitesse de la lumière (celle des champs) sur une distance de l’ordre du rayon du noyau d’un atome (car c’est dans le noyau que la masse de l’atome se trouve), donc de 0 à c en 5×10^-15 mètre pour le cuivre par exemple soit a = v²/2x = 9×10^24 ms-² ce qui est bien sur gigantesque, inimaginable à notre échelle même, mais de nos jours, dans les accélérateurs de particules on obtient facilement ce niveau d’accélération (décélération en fait mais c’est la même chose) par des chocs de particules lancées à des vitesses proche de c contre des cibles fixes ou contre d’autres particules en mouvement inverse.

Plus l’accélération, donc l’énergie, est grande, plus la matière se divise en petit sous-composants. Par exemple dans un accélérateur de particules si on utilise un noyau comme projectile sur une cible il va d’abord se « désagréger » en proton et en neutron, puis si l’accélération est encore plus grande, les protons et les neutrons vont se désagréger eux même aussi, en quarks, leurs composants.

Le mur de la lumière n’est donc pas une « vitesse limite » comme dans le cas du son mais une accélération limite, c’est fondamentalement différent, et dans tout les repères un « objet » qui accélère « trop vite » rattrape le champ qu’émettent les particules qui le composent.

Cette « résistance » à l’accélération c’est l’inertie bien sur, et comme elle n’est pas linéaire avec l’accélération il est donc important également de noter que le « temps propre » des particules accélérées à ces échelles n’est pas linéaire non plus, et d’une certaine manière c’est ainsi qu’on constate une « dilatation » du temps dans certaines expériences. Mais cela s’arrête à cette échelle infinitésimale et à ces valeurs d’accélération gigantesque, l’altération du temps est probablement impossible à nos échelles sans destruction totale de notre « structure », je ne vois pas bien comment subir une accélération d’un million de milliards de milliards de fois celle de l’attraction terrestre en conservant la tête sur les épaules :) mais bon.. pourquoi pas après tout ;)

Bref tout objet qui en percute un autre dans l’espace sera confronté à ce phénomène, si leurs vitesses relatives est inférieure à celle des champs qu’ils émettent alors il y aura une simple composition de leurs vitesses en fonction des masses respectives avec destruction de leurs structures globales, ou même moléculaire si leurs vitesses sont suffisante mais pas de leur « structure atomique »… Par contre si leur vitesse relative est égale ou plus grande que celle de la lumière, alors il va y avoir un choc trop important, (une décélération trop grande en fait donc) qui conduira à une désagrégation partielle des noyaux leurs atomes et un dégagement d’énergie considérable. Evidemment on observera toujours une composition de leurs vitesses, ou de ce qu’il restera de leurs « sous-composants » éparpillés, pulvérisés on pourrait dire, en partie infinitésimales plus ou moins stable…

C’est pourquoi dans l’espace on observe si peu d’objet stellaire avec une vitesse supraluminique, en fait c’est souvent de la matière qui vient juste d’être « accéléré » comme dans les jets des quasars donc. Mais dès que ces « objets » rencontrent « la matière de l’univers » (puisque le vide absolu n’existe pas, il y a toujours un peu de matière partout, sous forme de gaz) ils vont être « ralenti » par le choc/ »désagrégation » de tout ce qu’ils vont croiser, jusqu’à descendre en dessous de la vitesse de la lumière, par rapport à la matière qu’ils rencontrent, celle de l’univers.

Voilà, en fait l’univers est une sorte de grosse « mélasse », car cette vitesse, celle de la lumière, même si elle nous parait énorme sur terre à notre échelle, est très lente en fait par rapport à l’échelle gigantesque de l’univers…

Un vaisseau spatial supraluminique ne pourra donc pas se déplacer dans l’espace de façon classique, (c’est à dire « brutale » ;) ) en heurtant les particules sur sa trajectoire de façon frontale, au risque de voir les noyaux des atomes constituant l’avant du vaisseau « rongé » petit a petit par les chocs trop importants, et il sera obligé d’emprunter des « autoroutes » de vide total… mais c’est presque impossible en pratique :(

Une solution plus crédible consiste à « déplacer » la matière qu’on rencontre à l’avant de façon progressive pour « l’écarter » de sa trajectoire « en douceur » on pourrait dire. C’est le vaisseaux à déplacement de particule… Il à une très longue flèche à l’avant çà à de la gueule, on les appelle aussi les « transperceurs d’espace » :) c’est pour les voyages courts.

Mais le mieux, la Rolls de l’espace, c’est le vaisseau qui récupère l’énergie créée par les chocs à l’avant pour se propulser à l’arrière, avec ceux là on peux allez plus loin, ce sont les vaisseaux à transfert d’énergie, des espèces de long tube… Quand ils sont lancés on dirait des lasers noir qui scintille.. c’est magnifique 8-)

 

Plus vite que la lumière

Jusqu’au début du 18 eme siècle on considère officiellement que la Terre est « le centre » de l’univers. En conséquence, par exemple, on enseigne que c’est le soleil qui tourne autour de nous :) ..

De nos jours une des plus grande erreur en physique est de considérer que les forces provoquées par les champs électrique (ou gravitationnel) sont constantes sur des particules lorsqu’elle sont en mouvement dans ces champs.

A cause des contraintes expérimentales de l’époque, les formules ont été établies sur des modèles « immobiles » et elles sont exactes dans ces cas. Par contre dès que les corps se mettent en mouvement sous l’effet des forces en questions ces calculs deviennent faux. Surtout quand la vitesse des « objets » accélérés atteint celle du champ accélérateur, donc la vitesse de la lumière.

On l’a d’ailleurs constaté expérimentalement très tôt : la particule, ou le « corps » n’accélère plus autant qu’il le devrait avec la force qu’il est supposé subir. Et on a finit par « accepter » des explications.. la masse des choses (donc l’inertie, la « résistance à l’accélération ») augmenterait avec la vitesse.. les distances se réduiraient aussi :o … C’est assez étonnant qu’on ai jamais « simplement » remis en question la « force » que subit la particule pour expliquer ce phénomène… Je suppose que ça fera sourire les générations futures comme nous le faisons de nos prédécesseurs, néanmoins illustres, convaincus que le soleil tournait autour de la terre :) …

Bref dans la formule de Coulomb il manque le paramètre de la vitesse des charges par rapport au champ. Et ce n’est pas négligeable à de grandes vitesses car la force tend rien moins que vers zéro lorsque la particule approche de la vitesse du champ qui l’influence, donc la vitesse de la lumière.

C’est la même chose pour la force gravitationnelle, les planètes en mouvement strictement perpendiculaire, donc sur la tangente d’une orbite parfaitement ronde subisent la force calculée avec la formule, mais dans le cas d’orbites elliptiques où à certains moment la planète se déplace en partie dans le sens du champ gravitationnel, les forces calculées ne sont plus exactes, elles sont moins importantes en réalité quand la planète à tendance à s’approcher de l’astre attracteur et plus importante quand elle s’en éloigne. Il est donc probable par exemple que l’incohérence observé dans la précession du périhélie de Mercure s’explique par cette erreur dans la formule…

Bon.

Mais ça ne nous dit toujours pas comment on va dépasser la vitesse de la lumière ! :) ;) …

Pourtant une fois cette erreur bien comprise c’est assez simple : et pour se figurer plus facilement la technique on peut prendre l’image du vent dans les voiles d’un bateau : si le bateau avance strictement dans le sens du vent, au vent arrière, le navire n’avancera jamais plus vite que le vent qui le pousse. Par contre il sera possible de dépasser la vitesse du vent à l’allure du grand largue : le bateau est poussé par ses voiles dans le sens du vent mais sa dérive le dirige de travers et sa vitesse peut alors dépasser celle du vent… Attention la comparaison s’arrête là, les particules n’ont pas de « quille » !! ;) Une autre « image » que j’aime bien, encore avec du vent, c’est celle d’une plume, on « sent » bien qu’elle ne pourra pas dépasser la vitesse du « souffle » qui l’emporte…

En tout cas si on reste aligné strictement avec le champ électrique (technique universellement utilisé de nos jours pour accélérer des particules) on ne dépassera jamais le « champ » accélérateur puisque la force accélératrice tendra vers 0 quand la particule approchera de la vitesse du champ, c :

Par contre si les champs ne sont pas alignés avec le mouvement des particules, comme le bateau qui prend le vent de « travers », alors on peut les accélérer plus vite que la lumière… C’est la même expérience que sur le dessin dans l’entête du blog mais avec un seul anneau ici :

Vous allez me dire (parce que vous savez bien comment faire pour m’embêter :D ;) ) :

« – Ha oui..!? alors puisque c’est possible de dépasser la vitesse de la lumière pourquoi dans l’espace on n’observe pratiquement aucun objet stellaire se déplaçant plus vite que la lumière !? … ha haaa !! »

Et vous avez bien raison ! c’est une question essentielle.. mais il y a une explication ! :) et c’est de ce dont je parlerais.. au prochain épisode : le mur de la lumière ! :)

 

Habitude et exaspération

Je me suis rendu compte d’un truc… C’est assez simple mais comme à chaque fois, tant qu’on a pas eu l’idée on y pense pas, et après on trouve ça évident… Il s’agit de l’évolution des « effets » de nos conditions de vie sur nos sensations.

Les sensations agréables, joies et plaisirs, ou désagréables, peines et souffrances, sont provoquées par ce qui nous plaît et par ce qui nous déplaît dans notre vie. Ca peut être de grands évènements « uniques », exceptionnels, comme une promotion, un licenciement, le résultat négatif ou positif d’un test, une naissance ou la mort…

Mais la plupart du temps ce sont de petites choses en rapport avec notre « situation », des petites choses qui vont se « répéter » : les qualités, et les défauts des gens que l’on côtoie au travail ou en privé, les avantages et les inconvénients de notre lieu de vie, maison, appartement, quartier, ville, ou simplement nos « Passe-temps » préférés du moment… Ce sont toutes ces petites choses « régulières » qui seront les « causes » de nos sensations la plupart du temps.

Et ça « fonctionne » d’une façon un peu particulière… Nous le savons tous d’ailleurs mais ce n’est pas clairement conscient. Voilà comment ça marche : Un évènement provoque chez nous une sensation agréable ou désagréable une première fois, mais quand la même chose se reproduit plus tard, ça ne nous fait pas le même effet, ça évolue « en intensité » dans un sens ou dans un autre en fonction du groupe de la sensation :

    – si la sensation associée est agréable alors quand la « chose » se reproduira elle provoquera un effet un peu moins agréable, on se sera simplement « habitué » à ce qui nous à « déjà fait plaisir ».
    – et si la sensation associée est désagréable alors quand la « chose » se reproduira elle provoquera un effet un peu plus désagréable, on ne s’y habitue pas comme pour la sensation agréable, au contraire, on le supporte encore moins !…
Donc : on devient petit à petit « insensible » à ce qui nous à fait plaisir quand ça se répète, pour ne même plus le remarquer, et de l’autre coté, ce qui nous est désagréable, s’il se répète, va finir par devenir insupportable.

Par exemple un appartement qu’on trouve extraordinaire au début, au bout de quelques années on y est habitué, on ne se rend plus compte de ses qualités… A la limite même on ne pensera plus qu’a ses défauts, des voisins bruyants par exemple… Et justement, des voisins bruyants, la première fois ça va nous déranger, on ne sera pas content mais ce sera « supportable », pourtant à force de les entendre, au bout d’une dizaine de fois.. une vingtaine de fois :o ça va devenir insupportable et on sera furieux à chaque fois… La richesse, l’argent, aussi incroyable que ça puisse paraître on s’y habitue, bien sur au moment ou on le gagne ça fait très plaisir mais après, on passe devant la piscine en rentrant chez soi sans même la remarquer, même des millions d’euro, ça ne nous « impressionne » plus du tout, on y est « habitué »…

Ca explique ce sentiment que nous avons probablement tous ressenti à un moment ou à un autre de nos vies, cette « grosse envie » de changement, l’impression d’être dans une prison dorée, irrités par des « détails » devenus insupportables et habitués à quelques « avantages », nous avons envie de « partir », pour ne plus subir ces petites choses devenues pénibles et découvrir de nouvelles « sortes » de plaisirs…

Comme moi ça vous fait sans doute penser tout de suite à un cas bien particulier : le couple !! les défauts du conjoint :evil: dont on « s’accommode » au début, ses manies, sa bêtise (sur certains sujet ;)), ou un simple ronflement… Mais après quelques années, tout ça devient insupportable !.. et les qualités, tellement adorables au début, on ne les remarque même plus ensuite :cry: On a donc ici, probablement rien de moins que l’explication principale de la difficulté de faire durer une relation :o … Je note au passage, en première analyse puisque c’est « nouveau » quand même, qu’a priori donc, il vaut mieux ne pas avoir identifié clairement ce qui nous plait chez la personne qu’on aime :o .. en effet il est bien possible que ce soit une « chance » de moins de s’y « habituer » !! ;)

On comprends mieux aussi comment certain, resté « au même endroit », avec les mêmes gens, n’ayant pas eu le courage (ou les moyens ?) de changer, en vieillissant ne trouve plus d’intérêt à rien dans leur vie, terminent agacés, facilement irrités des « mêmes » choses gênantes, des « vieux cons »… :( Ils subissent l’effet « maximum » de ce dont je parle ici…

C’est peut-être une « méthode » pour faire une sorte de « point » sur sa vie en essayant de se rappeler ce qui nous plaisait au début dans la « situation actuelle » et ce qu’on ne supporte plus aujourd’hui…