L’anomalie de Pioneer 10 remet-elle en cause le 2eme postulat d’Einstein ?

Pioneer10Vignette

En se basant sur l’accélération anormale agissant sur Pioneer 10 avec une magnitude de 8,7×10-10 m/s² dirigée vers le Soleil, on peut démontrer qu’il existe une sérieuse indication que l’anomalie est due à l’utilisation d’une mauvaise formule de décalage Doppler par le Jet Propulsion Laboratory de la NASA (JPL).

En effet, si nous comparons le résultat donné par la formule relativiste basée sur le second postulat d’Einstein utilisée par JPL et le résultat donné par la formule classique d’addition de vitesse galiléenne, nous trouvons exactement la valeur de l’accélération anormale agissant sur Pioneer 10 vers le Soleil.

I – Comment avons-nous découvert la décélération anormale de 8.10−10 m/s² ?

Lors de la mission Pioneer 10, une station au sol envoyait un signal radio de fréquence ft, puis la sonde le renvoyait de manière synchrone à une station au sol qui le recevait à la fréquence fr.

Avec le décalage Doppler du signal radio, JPL (le Jet Propulsion Lab) était en mesure de calculer très précisément la vitesse de la sonde, et avec l’évolution de la vitesse ils pouvaient calculer l’accélération, qui était plus précisément une décélération puisque la sonde était attirée par l’ensemble du système solaire.

Avec cette attraction, selon la loi universelle de la gravitation et les positions bien connues du Soleil, des planètes et leurs masses, ils pouvaient calculer très précisément la distance qui nous séparait de la sonde.

Le problème est qu’une seconde plus tard, la vitesse de la sonde aurait dû décélérer exactement de l’attraction de gravité qu’ils venaient de calculer, mais non, elle avait décéléré un peu plus, d’environ 8,7.10−10 m / s², et même si c’est vraiment un tout petit peu plus, ce n’était pas normal.

II – Formule de décalage Doppler relativiste utilisée par JPL

La formule utilisée par JPL était la formule de décalage Doppler relativiste bien connue qui est:

F1_2

Avec fs la fréquence envoyée, fr la fréquence reçue, β=v / c et v la vitesse entre l’émetteur et le récepteur.

Comme il y a deux trajet pour le signal, jusqu’à la sonde et le retour à la station sol, la formule aller-retour total est la suivante:

F2_2

Et c’est ainsi que JPL en a déduit la vitesse v de la sonde:

F3_2

III – Formule de décalage Doppler galiléen classique:

Pour le trajet du signal vers la sonde, avec v la vitesse de la sonde s’éloignant de la Terre, (considérons temporairement que la Terre est stationnaire avec le Soleil car nous verrons que son mouvement s’équilibre sur le long terme, évoluant de -30 km.s-1 à +30 km.s-1) la formule est la suivante:

F4_2

Pour le retour du signal, dans le référentiel galiléen classique, la sonde est stationnaire et envoie le signal avec la vitesse de c dans son repère vers la Terre qui s’éloigne d’elle avec la vitesse v, donc la formule de retour est la même, et la formule totale aller-retour est:

F5

Considérons que les formules galiléennes sont les bonnes. Dans ce cas, JPL calculerait toujours la vitesse de sonde avec (3), mais la fréquence reçue fr dépendrait d’une « vitesse réelle » différente de celle trouvée par JPL et nous pouvons exprimer la vitesse calculée par JPL, Vjpl en fonction de la « vitesse réelle » v de la sonde (deux vitesses différentes, une « réelle » et une autre, qui serait fausse donc, « calculée par JPL ») :

F6

Ce qui peut être simplifié sans dépendre de la fréquence initiale ft émise par:  :

F7

IV – Calcul de l’attraction du système solaire:

Le système solaire attire la sonde selon la loi de gravitation universelle avec toutes ses masses M et la distance d de la sonde:

F8

Comme (8) est l’accélération réelle, chaque seconde, la vitesse réelle est modifiée en v – a et la vitesse calculée par JPL Vjpl exprimée en fonction de la vitesse réelle change pour:

F9

Dans un premier temps JPL observait simplement la décélération avec Vjpl – Vjpl2 qui est égal à (7) – (9) et en déduisait la distance entre Pioneer 10 et le barycentre solaire avec la gravité. Ensuite, chaque seconde suivante les deux valeurs, le changement de vitesse et la gravité auraient dû commencer à correspondre toutes les secondes.

Mais l’attraction trouvée avec la variation de vitesse chaque seconde était toujours supérieure à l’attraction de gravité… Et l’une des premières fois qu’ils étudièrent précisément cette accélération anormale, début 1979, lorsque la distance de la sonde était de 2 639 951 413 000 m et de sa vitesse 13 748,9869 m.s-1 (source NASA Horizon) ils ont trouvé dans la variation de la vitesse une décélération de 8,74.10-10 m/s² supérieure par rapport à la gravité à cette distance.

Et si JPL a commis une erreur en utilisant la formule relativiste (3) au lieu de la formule classique galiléenne (5), l’erreur est exactement égale à:

(7) – (9) – (8)

En faisant le calcul (merci à Wolfram!) Nous trouvons:

F10

Ce qui est exactement ce que JPL a trouvé à l’époque…

V – Différence décroissante

Maintenant, si nous changeons pour la vitesse et la distance de presque deux mois plus tard, par exemple le 21 février 1979 avec v = 13729.7344 m.s-1 et d = 2 701 676 943 000, nous trouvons maintenant une anomalie de seulement 8.32453.10-10 m/s²

Et plus de deux ans et demi plus tard le 10 octobre 1981, v = 13 360,8107 m.s-1, d = 3 827 209 369 000 et nous trouvons moins de la moitié de ce que nous avions au début: 4.08073.10 -10 m/s²

La différence entre la variation de vitesse et la gravitation diminue de façon exponentielle:

AnoOverTime

Mais ils ont naturellement pensé que ce décalage d’origine inconnue devait être constant autour de 8.7.10-10 m/s². Et cela se comprend, en l’absence totale d’explication sur l’origine d’un phénomène constaté précisément à une certaine date, nous sommes enclins à penser que ce sera exactement la même valeur plus tard, puisqu’il s’agit à priori du « même phénomène ».

C’est ainsi qu’à partir de ce moment, ils ont commencé à chercher littéralement ce décalage exact de 8.7.10-10 m/s² dans tous les calculs ultérieurs. Mais l’anomalie était de moins en moins importante en réalité. C’est un cas assez exemplaire de l’effet expérimentateur, dans lequel un scientifique fait tendre ses résultats expérimentaux vers le résultat qu’il cherche.

VI – Mouvement de la Terre

Maintenant il est important de rappeler que le voyage aller du signal, de la Terre à la sonde, est potentiellement influencée par la vitesse de la Terre autour du Soleil de -30 km.s-1 à + 30 km.s-1 en fonction de la période de l’année. Et voici la variation annuelle bien identifiée du décalage Doppler due au mouvement de la Terre:

P10_expe

Même si la variation s’équilibre en moyenne de -30 km.s-1 à +30 km.s-1, je ne suis pas sûr de bien comprendre pourquoi elle n’a pas été considérée comme une anomalie à l’époque…

VII – Conclusion

Changer la formule relativiste (3) de la formule galiléenne classique (5) dans le calcul du décalage Doppler revient à dire que l’onde électromagnétique obéit à l’addition des vitesses dans un référentiel galiléen dans certaines conditions (vide, pas de gravité, …).

Anderson a judicieusement émis l’hypothèse que ce serait intéressant si l’anomalie de Pioneer était une nouvelle physique, et peut-être qu’après avoir étudié plus en profondeur l’hypothèse proposée ici, nous devrons changer le deuxième postulat en quelque chose comme:

Les ondes électromagnétiques obéissent à l’addition des vitesses et sont émises par la matière qui les produit à la vitesse exacte de c dans leur repère et dans le vide (sans transformation de Lorentz bien sûr).

Nous devrons également examiner si, comme je le pense, dans le cas d’une réflexion, la nouvelle loi s’applique au signal émis par le miroir, quelle que soit la vitesse du signal entrant.

Pioneer 10 anomaly calling into question Einstein’s second postulate

Pioneer10Vignette

Based on the anomalous acceleration acting on Pioneer 10 with a magnitude of 8.7×10-10 m/s² directed towards the Sun, we can demonstrate that there is serious indication that the anomaly is due to the use of a wrong Doppler shift formula by the NASA Jet Propulsion Laboratory (JPL).

Indeed if we compare the result given by the formula used by JPL based on the Einstein’s second postulate, and the result given by the classic Galilean velocity addition formula, we found exactly the value of the anomalous acceleration acting on Pioneer 10 toward the Sun.

I – How did JPL discovered the 8 ×10−10 m/s2 anomalous acceleration?

In the Pioneer 10 mission a ground station was sending a radio signal with frequency ft  to the probe, then the signal was sending back synchronously to the ground station which received it at the frequency fr.

With the Doppler shift of the radio signal, JPL was able to calculate very precisely the speed of the probe, and with the evolution of the speed they had the acceleration which was more precisely a deceleration as the probe was attracted by the whole Solar system.

With that attraction, according to the universal law of gravitation and the well-known positions of the Sun, planets and all masses in the solar system, they calculated very precisely how far was the probe from us.

The problem is that one second later the velocity of the probe should have decelerated of exactly that gravity attraction they just calculated, but no, it has decelerate a small amount more, very small, ∼ 8.7 ×10−10 m/s2, but still, it was not normal.

II – Relativistic Doppler shift formula used by JPL

The formula used by JPL was the well-known relativistic Doppler shift formula which is:

F1_2

With fs the sent frequency, fr the received frequency, β=v ⁄ c and v the velocity between the emitter and the receptor.

As there is two way for the signal, up to the probe, and down sent back synchronously to the ground station, the total round trip formula is:

F2_2

And with that JPL was able to deduce the velocity v of the probe:

F3_2

III – Classic Galilean Doppler shift formula:

For the way up of the signal to the probe, with v the velocity of the probe going away from the Earth, (let’s temporary consider that the Earth is stationary with the Sun as we will see that it’s equilibrates itself on the long-term, evolving from -30 km.s-1 to   +30 km.s-1) the formula is:

F4_2

For the return trip of the signal, in the classical Galilean referential, the probe is stationary and is sending the signal with the speed of c in its reference frame toward the Earth which is moving away from it with the velocity v, so the return formula is the same, and total round trip formula is:

F5

Let’s consider that the Galilean formulas are the good one. In that case JPL would still calculate the probe velocity with (3) but the received frequency fr would depend of a different « real velocity » than the one found by JPL and we can express the velocity calculated by JPL, Vjpl  with the « real velocity » v of the probe (two different velocity, one « real » and, from it, another one « calculated by JPL ») :

F6

Which can be simplified not depending of the sent frequency fs to:

F7

IV – Solar system attraction calculation:

The solar system is attracting the probe with the respect of the universal gravitation law with all its masses M and the distance d to the probe:

F8

As (8) is the real acceleration, each second the real velocity is changing to va and the velocity calculated by JPL Vjpl  expressed with the real velocity is changing to:

F9

At the beginning JPL simply observed the deceleration with vjpl – vjpl2 which is (7) – (9) and deduced from that deceleration the distance between Pioneer 10 and the solar barycenter. Then each second after the two values, the velocity changing and the gravity should began to match every seconds.

But the attraction found with the JPL velocity variation was always bigger than the gravity attraction… And one of the first time they study precisely that anomalous acceleration, in the beginning of 1979, when the distance of the probe was 2 639 951 413 000 m and its velocity 13 748.9869 m.s-1 (source NASA Horizon) they found 8.74 ×10−10 m/s2  more toward the Sun in the velocity variation than in the gravity.

And if JPL did a mistake using relativistic formula (3) instead of classic Galilean formula (5) then the mistake is exactly equal to:

(7) – (9) – (8)

Doing the calculation (thanks to Wolfram!) we found:

F10

 

 

 

 

Which is almost exactly what JPL found at the epoch.

V – Decreasing difference

Now if we change for the velocity and distance of almost two months later so for example February the 21th of 1979 with v= 13729.7344 m.s-1 and d = 2 701 676 943 000 we now found an anomaly of only 8.32453.10-10 m/s2

And more than two year and a half later on October the 10th of 1981, v = 13 360.8107 m.s-1, d = 3 827 209 369 000 and we find less than half of what we add at the beginning: 4.08073.10-10 m/s2

The difference between the speed variation and the gravitation is exponentially decreasing:

AnoOverTime

But they naturally thought that this offset of unknown origin should be constant at around 8.7.10-10 m.sec-2. In the total absence of explanation on the origin of a phenomenon that was found precisely on a certain date we are inclined to think that it will be exactly the « same value » later as it’s the « same phenomenon ».

And from that moment they began to literally search this exactly offset of 8.7.10-10 m.sec-2 in all subsequent calculations. But the anomaly was less and less important in reality. This is a rather exemplary case of the experimenter effect, where a scientist makes his experimental results tend towards the result he seeks.

VI – Earth movement

At this point, and in those new conditions, it’s important to remind that the up trip of the signal, from Earth to the probe, is potentially influenced by the velocity of the Earth around the Sun from -30 km.s-1 to +30 km.s-1 depending on the period of the year.

Here is the well identified by JPL Doppler shift year variation due to the Earth movement:

P10_expe

Even if the variation equilibrate itself in average from -30 km.s-1 to +30 km.s-1 I’m not sure to well understand why it has not been also considered as an anomaly at the epoch…

VII – Conclusion

Changing the relativistic formula (3) for the classic Galilean formula (5) in the Doppler shift calculation is equivalent to say that the electromagnetic wave obey to the velocities addition in a Galilean referential in some certain conditions (vacuum, no gravity, …).

Anderson wisely speculated that this would be interesting if the Pioneer anomaly was new physics, and perhaps after studying more deeply the hypothesis proposed in this article we’ll have to change the second postulate to something like:

Electromagnetic wave obey to the velocity addition and are emitted by the matter which produce them at the exact speed of c in their reference frame and in vacuum (without any Lorentz transformation of course).

We will have to study also if, has I think, in the case of a reflection, the new law apply on the emitted signal by the mirror, whatever the incoming signal velocity is.

The time travel

For Christmas a little walk ! :) But to travel in the past or in the future we must first well understand what is the time …

And in fact intuitively everyone has a pretty good idea of ​​what it is, for example, we all know that if the time stopped suddenly, everything would become simply immobile at once. What we know perhaps a little less is that we could no longer see this « immobile » world, since light itself would be stationary and would not reach us anymore, but hey, that’s alright, and basically we all have a good « intuition » of what is the time… Because time is not so complicated, time is the movement of everything in the universe, if we « slow down » these movements (we’ll see how further) then time slows. And if the movements are « reverse » then the time go back. Finally, if movements are accelerated time accelerates.

There is another thing that should be noticed, and this is important because this is what will allow us to travel in time, it’s that the speed of these movements are not necessarily the same everywhere in the universe : the movements can stop only in a well defined area of ​​the universe and continue normally elsewhere. Or they can go « faster » in an area, and then the time is passing more rapidly in it than in the rest of the universe.

So time is not « absolute » in the universe, this is not something abstract, that embrace the whole universe, almost « separated » from the universe even, no, the time is very concrete, it is the movements, if we stop them all, then we stops the time !.. Quite simply if I may.

And here it is our « means of transport » in time ! If we keep the « normal » time in a machine and we do go back all the movements of the universe (or only the solar system to remain modest :) ) then we « travel » in the past !

But many fantasies are related to travel in the past, to « meet oneself » for example … This is misunderstanding how the time travel in the past is working because as we have seen if a traveler wants to go back in time in a region of the universe then it must reverse all the movements of this area except his own… Indeed the traveler should not go back, otherwise he would not travel in the past finally, he would return with the entire area (and not even being aware of what happens…). So the « matter » of the traveler, inside the machine continues its normal path in time, but it means that this « matter » of the traveler, is no longer « part » of the universe that goes back outside the machine…

And that’s extremely important to take into consideration because that means that this area go back into a different past from what it was ! a past without the « matter » of the traveler… To well understand an example : imagine that the traveler just before boarding his machine had a discussion in a bar with a friend. At the beginning of the trip all the matter in the area of ​​the universe comes back, so the friend « heads » backwards towards the bar. The traveler does not heads backwards to the bar, he’s in the machine, he’s excluded from the area turning back. When the friend arrived at the bar he do not encounter the traveler, the « matter of the traveler, » as it is in the machine… So he talks to alone ?

No, he’s not, he « will » not speak « anymore » we can say, since he has no more interlocutor… Even if the universe evolves in reverse direction the rules of the interactions of matter continues to be be respected, they are just in reverse : for example, if an object had bounced on another, so if we go back this area and remove one of the two object, the one that remains does not rebound alone in this « new past », he continues his course, in the reverse direction of course, but this time without bouncing, so in a different past from what it was, because the matter in presence itself is different.

More generally, excluding a part of the material from one area of ​​the universe that comes back is a butterfly effect « in reverse » in that area, the « reversed » events will change more and more compared to what they were as the « initial difference » will spread, and gradually all the events « will » be different from what they had been.

So what about killing a « parent » !? it makes us disappear suddenly ? Let study this case : a traveler travel back in time, in fact we saw, we should say instead « all the movements of a region of the universe return back except those of a traveler. » The parent goes back, but in a world WITHOUT the traveler who is in the machine. As we saw, gradually interactions that the traveler made do not occur in reverse as they had been made by him and this leads to a different past. To such an extent that even the mother does not gives birth to the child !! Indeed the matter of the traveler did not come back, and thus he did not become back a baby, and her mother is not « going » to be « pregnant » of the traveler because the baby did not « come » back… She will do something else :) … All the « parents » of the traveler are gone back, but in a past that ended up to be completely different from what it was when the traveler was there. In short, if the machine stop and the passenger kill any of its parent, well nothing happens, he or she does not disappear .. (he just goes to jail because you can bet that the police of that time will not believe his history !! :) )

OK, enough with theory, now to practice ! :)

So, to travel in time in a region of the universe, we must influence the movements in the area, slow down, speed up, or even reverse… But how ?

One of the central « parameter » of movements, so of time, is inertia. Inertia is the resistance to the speed change of an object, the acceleration or slowdown. Usually we are not very aware of inertia because it is proportional to the mass and generally we are moving relatively light objects, but for example you can feel it well when you have to push someone on a swing, especially if the person is heavy. Inertia, proportional to the mass, is the « center » of the way movements behave and therefore inertia/mass is in the « center » of how time passe.

Then, one of the central problem to solve to travel in time, to change the mouvements of one region of the universe, is to change the inertia in this area.

There is two possibilities : either we change the inertia of an entire area and the passenger keep his, or it is the traveler who changes his own inertia in its machine and the entire universe keeps his. We see immediately that the difficulty with the first solution is that you have to influence the inertia of an entire region, large enough (about a solar system let’s say), to increase it or decrease it compared to a traveler who would keep his… In practice it is a little difficult to implement…

On the other hand influencing the inertia of a confined area is much easier to imagine… If we were able to increase the inertia/mass in a machine that would effectively make harder all mouvements changes, for example pushing at the same force the person on the swing would move him more slowly. All movements change in the machine would be more « difficult », the time would be « slowed down ». And since outside of the machine in the world, time always passe normally, well this is it ! we travel in the future !! :) .. The traveler in the machine see everything in the world moving very quickly, and seen from the world, in his machine, he seems almost immobile.

But beware, as for the trip in the past we do not travel in the same future as if we had participated in this world, inevitably, because we are in the machine, so we are away from the world, we have no influence on it, and it evolve without us. But still, it evolves « in the future » relatively to the traveler, this is the most important, and we will arrive 20 years later discovering new technologies, and of course people will have 20 years more than us he he :)

At the opposite if we reduce the inertia in a small area, in a machine, all movements will happen faster, and thus the time passe faster than in the universe.

There it is :) In conclusion, I think that going back in time to the past, even in a small area, is almost certainly, and unfortunately, impossible, and even if it was possible, we saw that it would be under certain conditions, for example in any case it wouldn’t be instantly, it would take « some time », a « backward time », the time to do EVERYTHING « move » in the area back, in any case a « door » that would project us instantly years back could not exist, it would simply misunderstanding the time itself to imagine that way of traveling back in time.

On the over hands traveling in the future is probably possible, by just « simply » increasing the inertia/mass of a traveler in a machine as we saw, time of the universe would passe normally and the traveler would remain « standing still » so he would travel in the future. Applications can be imagined : a new kind of fridge : the inertia fridge !! it stops the time of the food :) that’s the progress ! At the opposite you can also design an inertia prison, in this case we reduce the inertia of the « traveler prisoner » one minute in the world is for him one year.. prison sentences are executed right at the end of the jugement ! in five minutes :) But for the wine, it’s simply a revolution !! :D ;)

Le voyage dans le temps

Pour Noël une petite balade ! :) Mais pour voyager dans le passé ou dans le futur il faut d’abord bien comprendre ce qu’est le temps…

Et en fait intuitivement tout le monde a une assez bonne idée de ce que c’est, par exemple on sait tous que si le temps s’arrêtait subitement, et bien tout serait simplement immobile d’un seul coup. Ce qu’on sait peut-être un peu moins c’est qu’a ce moment on ne pourrait plus voir ce monde « immobile », puisque la lumière elle même immobile ne nous parviendrait plus, mais bon, ce n’est pas très grave, et en gros nous avons tous une bonne « intuition » de ce qu’est le temps… Parce que le temps c’est n’est pas si compliqué, le temps c’est le mouvement de tout ce qu’il y a dans l’univers, si on « ralenti » ces mouvements (on verra comment ensuite) alors le temps ralentit. Et si les mouvements font « marche arrière » alors le temps recule. Enfin si les mouvements s’accélèrent alors le temps s’accélère.

Il y a autre chose qu’il faut souligner, et c’est important puisque c’est ce qui va nous permettre de voyager dans le temps, c’est que la vitesse de ces mouvements n’est pas obligatoirement la même dans tout l’univers : les mouvements peuvent s’arrêter seulement dans une zone bien définie de l’univers et continuer normalement partout ailleurs. Ou ils peuvent aller « plus vite » dans une zone, et alors le temps s’y écoule plus rapidement que dans le reste de l’univers.

Donc le temps n’est pas « absolu » dans l’univers, ce n’est pas quelque chose d’abstrait, qui engloberait tout l’univers, pratiquement « séparé » de l’univers même, non, le temps c’est très concret, c’est le mouvement, si on arrête tous les mouvements, on arrête le temps !.. tout simplement j’ai envie de dire.

Et le voilà notre moyen de « transport » dans le temps ! : si on conserve le temps « normal » dans une machine et qu’on fait revenir en arrière tous les mouvements de l’univers (ou bien seulement du système solaire pour rester modeste :) ) et bien on « voyage » dans le passé !

Mais de nombreux fantasmes sont liés au voyage dans le passé, de « se rencontrer soit même » par exemple… C’est mal comprendre comment le voyage dans le passé se déroule car comme on vient de le voir si un voyageur veut revenir dans le temps dans une région de l’univers alors il doit inverser tous les mouvements de cette région sauf les siens… En effet le voyageur ne doit pas revenir en arrière, sinon il ne « voyagerait » pas dans le passé finalement, il reviendrait avec la zone entière (et ne se rendrait même pas compte de ce qui se passe…). Donc la « matière » du voyageur, à l’intérieur de la machine, continue son chemin normal dans le temps, mais du coup ça veut dire que cette « matière », du voyageur, ne fait plus « partie » de l’univers qui revient en arrière à l’extérieur de la machine…

Et c’est primordial de le prendre en compte parce que ça veut dire que cette zone revient dans un passé différent de ce qu’il a été ! un passé sans la « matière » du voyageur… Pour bien comprendre un exemple : imaginons que le voyageur juste avant de monter dans sa machine ait eu une discussion dans un bar avec un ami. Au départ du voyage toute la matière de cette zone de l’univers revient en arrière, donc l’ami se « dirige » à reculons vers ce bar. Le voyageur lui ne se dirige pas vers le bar à reculons, il est dans la machine, il est exclu du retour en arrière de la zone. Quand l’ami arrive au bar il n’y rencontre pas le voyageur, la « matière du voyageur », puisqu’elle est dans la machine… Du coup il parle tout seul ?

Non, il ne parlera même pas, il ne parlera « plus » on peut dire, puisqu’il n’a plus d’interlocuteur… Même si l’univers évolue à l’envers les règles des interactions de la matière continue d’y être respectés, elles sont juste à l’envers : par exemple si un objet avait rebondi sur un autre, alors si on fait revenir en arrière cette zone en retirant un des deux objet, celui qui reste ne rebondit pas tout seul dans ce « nouveau passé », il continue sa course, « à l’envers » certes, mais sans rebondir cette fois, dans un passé différent de ce qu’il avait été, parce que la matière en présence est elle même différente.

Plus généralement, exclure une partie de la matière d’une zone de l’univers qui revient en arrière correspond à un effet papillon « à l’envers » dans cette zone, les événements « inversés » vont changer de plus en plus par rapport à ce qu’ils ont été à mesure que la « différence initiale » va se propager, et petit à petit c’est tous les événements qui « vont » être différents de ce qu’ils avaient été.

Alors quid de tuer un « parent » !? ça nous fait disparaître d’un coup ? Voyons ce cas : un voyageur revient dans le temps, en fait on l’a vu, il faut plutôt dire « tous les mouvements d’une région de l’univers reviennent en arrière sauf ceux d’un voyageur ». Le parent revient donc en arrière, mais dans un univers SANS le voyageur qui est dans la machine. Comme on l’a vu petit à petit les interactions que le voyageur y avait faites ne se produisent pas à l’envers comme elles avaient été faite par lui et cela conduit à un passé différent A tel point que la mère n’accouche même pas de cet enfant !! Et oui, la matière du voyageur n’est pas revenu en arrière, elle, et il n’est donc pas redevenu un bébé, et sa mère ne peut pas « redevenir enceinte » du voyageur puisque le bébé n’est pas « revenu » lui… Elle va faire autre chose :) … Tout les « parents » du voyageur sont tous bien revenu en arrière, mais dans un passé qui fini par être complètement différent de ce qu’il a été quand le voyageur était là. Bref si on arrête la machine et que le voyageur tue n’importe lequel de ses parent, et bien rien ne se passe, il ne disparaît pas.. (il va juste en prison car on peut parier que la police de l’époque ne croira pas son histoire !! :) )

Bon, voilà pour la théorie, maintenant passons à la pratique ! :-)

Pour voyager dans le temps dans une zone de l’univers, donc, il faut influencer les mouvements dans cette zone, les ralentir, les accélérer, ou même les inverser… Mais comment faire ?

L’un des « paramètre » central du mouvement, donc du temps, c’est l’inertie. L’inertie c’est la résistance au changement de vitesse d’un objet, l’accélération ou le ralentissement. On n’est pas toujours conscient de l’inertie car elle est proportionnelle à la masse et généralement on déplace des objets relativement léger, mais par exemple on la sent bien quand il faut pousser quelqu’un sur une balançoire, d’autant plus si la personne est lourde. L’inertie, proportionnelle à la masse, est au « centre » de la façon dont les mouvements se font, donc l’inertie/masse est au « centre » de la façon dont « s’écoule » le temps.

Donc, l’un des problème central à résoudre pour voyager dans le temps, pour modifier les mouvements d’une région de l’univers, est de changer l’inertie dans cette zone.

Il y a deux possibilités : soit on change l’inertie d’une zone toute entière et le voyageur conserve la sienne, soit c’est le voyageur qui change son inertie propre dans sa machine et l’univers tout entier conserve la sienne. On voit tout de suite que la difficulté avec la première solution c’est qu’il faut influencer de façon uniforme l’inertie d’une région entière, suffisamment grande (de l’ordre d’un système solaire disons), pour l’augmenter ou la réduire par rapport à un voyageur qui conserverait la sienne… En pratique c’est un peu difficile à mettre en oeuvre…

Par contre influencer l’inertie d’une zone confinée est plus facilement concevable… Si on augmentait l’inertie/masse dans une machine ça aurait pour effet de rendre encore plus difficile tout les changements de vitesse, par exemple en poussant de la même force la personne sur la balançoire elle se mettrait en mouvement plus lentement. Tous les changement de mouvements dans la machine serait plus « difficile », le temps y serait « ralenti ». Et puisqu’à l’extérieur de la machine, dans le monde, le temps s’écoule toujours normalement, et bien ça y est ! nous voyageons dans le futur !! :) .. Le voyageur dans la machine voit tout dans le monde se mettre à bouger très vite, par contre vu du monde, dans sa machine, il semble pratiquement immobile.

Mais attention, comme pour le voyage dans le passé on ne voyagera pas dans le même futur que s’on avait participé à ce monde, forcément, car on est dans la machine, donc on est à l’écart du monde, on n’a aucune influence dessus, et il évolue sans nous. Mais quand même, il évolue « dans le futur » par rapport au voyageur, c’est le plus important, et on arrivera 20 ans plus tard en découvrant des technologies nouvelles, et bien sur les gens auront 20 ans de plus que nous hé hé :)

A l’opposé si on réduit l’inertie dans une petite zone, dans une machine, tous les mouvements s’y feront plus vite, et donc le temps s’y écoulera plus vite que dans l’univers.

Et voilà :) En conclusion, je pense que revenir dans le passé, même d’une petite zone, c’est presque certainement, et malheureusement, impossible, et même si ça l’était on a vu que ce serait sous certaines conditions, par exemple ça ne serait en aucun cas instantané, ça prendrait un « certain temps« , un « temps à l’envers », le temps de TOUT faire « bouger » dans la zone concernée à rebours, il ne pourrait en aucun cas y avoir de « porte » qui instantanément nous projetterait des années en arrière, ce serait simplement mal comprendre le temps que d’imaginer ce « moyen » de voyager dans le passé.

Par contre voyager dans le futur c’est probablement possible, il suffit « simplement » d’augmenter l’inertie/masse d’un voyageur dans une machine comme on l’a vu, le temps de l’univers s’écoulerait normalement et le voyageur resterait « figé », donc il voyage dans le futur. On peut imaginer des applications : une nouvelle sorte de frigo : le frigo à inertie !! on arrête le temps des aliments :) ça c’est du progrès ! A l’inverse on peut aussi concevoir une prison à inertie, il suffit dans ce cas de réduire l’inertie du « voyageur prisonnier », une minute dans le monde correspond pour lui à une année.. les peines de prisons sont exécutés juste à la fin du procès ! en cinq minutes :) Par contre pour le vin, alors là c’est une vraie révolution !! :D ;)

Ben et toi alors !?

Comme je le disais dans Eureka quand j’ai découvert cette histoire d’équilibre, passionné par mon nouveau jouet, j’ai commencé à chercher des preuves partout pour vérifier mon idée, et pour ce faire j’en ai parlé à .. TOUT LE MONDE !! :D

Et je continue encore aujourd’hui ! ;)

Alors dernièrement j’ai vu l’histoire d’une personne qui semblait relativement heureuse sur de nombreux plans tous « majeurs », un couple heureux, une relation « par plaisir » avec un amant, le tout bien équilibré donc sans que ça ne fasse de problèmes, de légers inconvénients mais dans l’ensemble une nette dominance de « joies », et je lui ai demandé presque par réflexe : « mais où est-ce que tu vis ta ‘peine’ dans tout ça ? »...

Je dis « presque par réflexe » parce qu’au début quand j’essayais de mieux comprendre ce que je venais de soupçonner j’étais presque content de trouver quelqu’un qui semblait « heureux tout le temps », tout simplement parce que je me disais qu’il y avait un espoir pour moi aussi donc !! :) mais non.. à chaque fois que je « grattais » un peu, (« j’enquêtais » même carrément on pourrait dire à l’époque :) ), invariablement je découvrais quelque chose.. une « face cachée ».. des secrets même...

Ca pouvait être une ambiance ultra merdique à la maison alors que l’homme paraissait super épanoui au boulot, des crises d’angoisses ou des insomnies très pénibles, des femmes insoupçonnables m’ont avouées qu’elles recherchaient clairement des relations sexuelles « violentes » à la limite du « masochisme » presque brutalisée, des tas de mecs supers, vraiment supers sympas, mais qui en privé piquaient parfois des colères de malade à faire peur (surtout après les victoires au football, grandes source de joies, donc de déséquilibres), des femmes ultra possessives et des hommes d’une jalousie maladive, ou l’inverse.. pour d’autre un mal plus physique, souvent chronique, de violents maux de têtes, des problèmes de santé, pas toujours la même partie du corps d’ailleurs mais à chaque fois un truc qui leurs posait un vrai souci..

Bref TOUT LE MONDE avait son truc... :| au début franchement ça ma foutu les boules j’avoue.. c’était la fin du conte de fée.. il y avait bien autant de joies que de peines.. c’était bien comme ça que ça marchait, il n’y avait plus de doute :(

Or donc dernièrement, j’ai demandé à quelqu’un qui semblait relativement heureuse « comment elle vivait sa peine » (alors des fois quand je pose cette question je suis bien reçu hein :evil: faut voir ha ha :D mais bon c’est pas grave, qui ne tente rien n’a rien, et en prenant des risques j’ai appris tellement de choses que je continue !! :) ) mais après :idea: je me suis dis : et si elle me répondait agacée :

« – Ben et toi alors !? tu la vis où ta peine !.. »

:D :) Après que tout ces gens m’aient aidés à mieux comprendre cette histoire d’équilibre en répondant à mes questions, en papotant simplement, ou en se confiant, sur un aspect très personnel, presque tabou même dans nos sociétés occidentales, leurs peines, ce ne serait pas très fair-play de ne pas répondre à mon tour !... Alors voilà :

Avant de découvrir la contrainte d’équilibre et encore un peu après, la plupart du temps je me tapais des angoisses la nuit, je me réveillais et c’était la panique à bord, pour des trucs complètements imaginaires, et plus particulièrement (en substance) « l’infini » ! :D ... Si si, comme je suis un peu passionné de physique depuis tout gamin l’infini de l’espace et du temps ça m’angoisse facilement... Avouez que c’est flippant de toujours pourvoir avancer dans l’espace sans qu’il y ait jamais de « mur » non ?! on peut TOU-JOURS continuer a avancer ça ne s’arrête JA-MAIS !! :O .. non mais je sais pas si vous vous rendez compte !? c’est complètement dingue non ?! :( ... il n’y a PAS DE « FIN » !!.. c’est infini !.. c’est pas POSSIBLE non !?! ... heuu.. bon.. oui enfin... ce.. c’est pas grave hein on s’en fout... ... mais quand même c’est abusé nan !? :D ;)

Bref ma peine « explosait » sur des trucs comme ça quand j’étais en trop grand déséquilibre.. ce qui m’arrivait relativement souvent (je ne sais pas 2 ou 3 fois par mois) car je suis assez « heureux » en fait dans ma vie, au sens où je n’ai pas trop de problèmes, je suis pas trop mal physiquement, mes parents sont des intellos qui m’ont assez bien éduqués, ils m’ont poussé à faire des études donc je trouve du boulot assez facilement, ils ne m’ont pas trop « chargé » en « bidouilles » psychologique.. j’ai eu de la chance quoi, mais du coup j’avais pas grand chose pour focaliser mes peines !

Donc voilà c’était des purs flippes, la nuit sur des sujets dont je n’avais plus rien à foutre un quart d’heure plus tard :) ... D’ailleurs c’est ce qui est incroyable avec les angoisses, c’est une soupape de sécurité super bien foutue pour les grands déséquilibre de peine, mais ça reste quand même bluffant à quel point on peut trouver complètement banal de ce qui nous a fait tant paniquer quelques instants plus tôt !! :O ... franchement c’est délire je trouve.. les cauchemars c’est un peu pareil.. mais j’en ai pas eu trop de ça. Ou alors si mais petit.. ;)

Bien sur aujourd’hui ce n’est plus du tout ça. Avec les années d’observations, à essayer de comprendre, de ressentir ce qu’il se passait, je « sais », je « sens » quand la peine se remplie un peu trop, quand je commence à être un peu trop en déséquilibre, il y a des signes qui ne me trompent plus : si je m’énerve facilement pour le moindre truc qui ne marche pas immédiatement comme je voudrais, si je commence à penser un peu trop à des ex « plus ou moins » récentes, ou aux « problèmes du moments », en gros si mon cerveau commence à essayer un peu trop de « chercher une raison » de peine...

Tout le monde le sent d’ailleurs quand « ça ne va pas bien », mais les gens sont intimement persuadés que c’est bien « à cause » de « quelque chose » qu’ils se sentent mal, même s’il n’y a rien, même si c’est juste un simple déséquilibre comme la plupart du temps... Mais non ils continuent de chercher frénétiquement un « coupable« , tant que ce n’est pas « fini » :| ... Et l’inventivité dont ils font preuve dans ce domaine est tout simplement phénoménale, ça tire littéralement sur tout ce qui bouge : le conjoint, les enfants, les collègues, les étrangers, le mauvais temps, etc etc... phénoménale.. Moi bien sur, quand je sens que « ça ne va pas », non seulement je ne cherche plus de « coupable » mais en plus je disculpe la plupart de ceux qui « essayent de se présenter » (mes ex, mes problèmes, etc..), et bien sur je n’attends plus que ça explose comme dans le bon vieux temps en pleine nuit dans un délire métaphysique, non, je me met en mode .. « peine » !

Qu’est ce que ça veut dire.. ce n’est pas évident à expliquer mais je peux essayer : en fait on a tous une sorte de « système de contrôle » sur nos sensations « dans la tête », on peut nettement « faire pencher la balance de notre humeur » d’un coté ou de l’autre… Par exemple on peut tous plus ou moins se « forcer » à être « joyeux » quand un gros connard bourré te tape dans le dos dans une fête en te disant « – aller quoi !! fait pas la gueeeule !! ha ha ha faut rigoler un peeeu beuarrr !!!!! » :s .. Mais il a un peu raison.. :| on peut en effet se « forcer à rigoler un peu ».. ne serait-ce donc, comme dans ce cas, pour ne pas trop se faire emmerder par les gens « heureux » ! :evil: .. bon c’est juste un exemple hein ça m’est jamais arrivé.. heuu.. où alors il y a longtemps :s ;)

Ce « système de contrôle » de nos sensations est d’ailleurs assez connu, plus ou moins consciemment, c’est ce qui conduit généralement les gens à penser que le bonheur tient simplement à un « état d’esprit », ils pensent qu’en faisant pencher la balance du coté de la joie en permanence on peut être « heureux »… Evidemment ça ne marche pas sur la durée, au bout d’un moment à forcer nos sensations en mode joie, un grand déséquilibre se forme et ça nous explose à la figure (pour être poli ;) ) dans une forme de peine excessive et incontrôlée, au choix : colère, angoisse, violence, destruction :| , etc…

Bref ce « contrôle » existe bien, et il fonctionne dans les deux sens !… On peut aussi se mettre en mode « peine ».. autant qu’en mode « joie »... Et dans mon cas, à force de l’utiliser il est devenu très conscient et très « fonctionnel ». En gros en me concentrant un peu, en fermant les yeux et en « ouvrant les vannes » très rapidement je ressens la « peine en attente »… Alors c’est dur, certes, ça reste de la « vraie » peine, mais c’est « supportable ». Si je le fait trop tard, si j’attend trop, ça peut être un peu plus difficile, mais la plupart du temps comme je m’y prend largement à temps j’ai juste à « lâcher la bride » et à attendre que ça passe comme on dit...

J’essaye de le faire « régulièrement », par exemple au moment de m’endormir, mais pourquoi pas dans le métro aussi... ou en conduisant.. :P nan j’déconne ! :D ;) ... Ca peut durer un quart d’heure environ.. des fois plus, ça dépend bien sur des « joies » qu’il y a eu avant.. je me rappelle d’un week-end de pures folies avec une copine où je vous passe les détails (pas seulement sexuel d’ailleurs) mais j’en ai eu facilement pour deux heures à « récupérer » le soir du retour.. un record !! :o ... Bon j’aurais pu faire passer ça plus tranquillement en restant au calme quelques jours et en écoulant plus doucement cette peine sous forme de « méditation », de peine légère mais plus sur la durée, tout aussi valable, mais je suis plutôt du genre à vouloir en finir une bonne fois pour toute rapidement et passer à autre chose.. à chacun de choisir son truc.

Je me suis souvent demandé si ça pouvait être « mauvais » pour le cerveau, voir dangereux, des niveaux de peine relativement « importants » comme ça, mais non.. ça ne m’a jamais fait de « mal », au contraire, je suis plutôt en excellente santé depuis, jamais malade, même pas un rhume, et je me demande si c’est pas un peu a cause de ça que j’ai arrêté de vieillir en plus de mes combines ;)

Par contre j’ai vu les dégâts que produisait un déséquilibre important plus ou moins permanent sur certaines personnes.. :s c’est moche.. il y a un passage terrible de voyage au bout de la nuit qui parle de ça :

    Et puis à se vanter entre-temps qu’on y est arrivé à s’en débarrasser de sa peine, mais tout le monde sait bien que c’est pas vrai du tout n’est ce pas et qu’on l’a bel et bien gardée entièrement pour soi. Comme on devient de plus en plus laid et répugnant à ce jeu-là en vieillissant, on ne peut même plus la dissimuler sa peine, sa faillite, on finit par en avoir plein la figure de cette sale grimace qui met des vingt ans, des trente ans et davantage à vous remonter enfin du ventre sur la face. C’est à cela que ça sert, à ça seulement, un homme, une grimace, qu’il met toute une vie à se confectionner, et encore qu’il arrive même pas toujours à la terminer tellement qu’elle est lourde et compliquée la grimace qu’il faudrait faire pour exprimer toute sa vraie âme sans rien en perdre.

:O ça tabasse hein ?...

Pour finir j’ajouterais un bémol car ce n’est pas toujours un avantage pour moi de prendre en grande partie « en charge » ma peine dans un monde ou les gens dans une large majorité ne la prenne pas DU TOUT en charge justement.. la plupart des gens pour l’évacuer inventent plus ou moins consciemment des conflits entre eux, disputes, bagarres, colères, agressivité.. avec lesquels je suis un peu en « décalage » on va dire.

Mais heuu.. nan, sinon ça va :) ;)

 
 
 

L’oeuf ou la poule

Les joies et les peines dans nos vies sont généralement provoquées par des événements « extérieur ». Une bonne ou une mauvaise nouvelle, l’acte de quelqu’un, une information dans les médias, .. il y a juste des milliards de raisons possibles, on est d’accord.

Le hic c’est que le même genre d’événement ne provoque pas toujours la même sensation… Un jour on ne supporte pas la moindre remarque de qui que ce soit, un autre jour ils peuvent bien penser ou dire ce qu’ils veulent, on s’en fou un peu… Un jour ça nous gonfle, mais grave, d’aller bosser, un autre, à la limite, on est presque content.. ou en tout cas ça ne nous dérange pas… Un jour on sera affecté d’apprendre qu’une personne est morte dans des circonstances « injustes » aux informations, un autre jour on est pas vraiment touché… Un jour tout nous agace, un autre tout glisse sur nous sans nous affecter vraiment…

En premier lieu pour expliquer ça il y a le phénomène « d’habitude » à l’événement en question, si on se voit offrir 5 fois des fleurs dans la journée, à la fin ça fera tout de même un peu moins plaisir que la première fois c’est probable..

Mais classiquement on l’expliquera plutôt en disant qu’il y a des jours ou on est de « bonne humeur » et d’autre ou on est de « mauvaise humeur ». Et c’est pas mal.. :) En effet, au sens du déséquilibre, être de bonne humeur correspond a un état de déséquilibre du coté de « trop de peine », donc une forte sensibilité à la joie et être de mauvaise humeur correspond a un état de déséquilibre du coté de « trop de joie », donc une forte sensibilité à la peine.

Jusque’ici tout va bien ;)

Mais si parfois quelque chose provoque une sensation et si d’autres fois cette même chose ne provoque rien on est en droit de se demander si ça ne serait pas plutôt l’état dans lequel on est qui permet a l’événement de provoquer un effet, et donc « d’exister » d’une certaine façon !! :)

Nous donnons de l’importance aux choses dont notre état d’équilibre « du moment » à besoin, le reste passe inaperçu. C’est donc d’une certaine manière notre état d’équilibre (ou plutôt de déséquilibre), donc nos « manques » qui « créés » les événements… Le plus souvent.

Voilà, dans la majorité des cas c’est bien notre état d’équilibre qui détermine les événements auxquels nous allons donner de l’importance, et que nous allons donc faire « exister« , dont nous allons nous souvenir, et non les événements qui provoquent des sensations.. c’est drôle non ? :)

Enfin, il me parait important de savoir que c’est l’oeuf qui a créé la poule ! :) en effet selon la théorie de l’évolution (largement admise de nos jours) par un processus de mutation génétique l’oeuf de poule à été pondu par un animal très proche de la poule mais qui ne peut pas encore être considéré comme une poule.. et toc ;)

Le jeu de la séduction

Donc comme on a les règles du jeu, il n’y a plus qu’a jouer non !? :)

Je l’avais dis dans les notes relatives, en couple on veut toujours être avec le « conjoint maximum possible ». On veut toujours le maximum « possible » dans tout les domaines d’ailleurs, c’est humain... On ne sera donc vraiment « satisfait » qu’avec quelqu’un de « mieux » que soi, ou de beaucoup mieux... Dans le système des notes relatives +1, ou +2. Les fous et les idiots « espérerons » toute leur vie +3 et finiront tout seul...

Je rappelle que la richesse ajoute 1 ou 2 points.. Le maquillage aussi (mais attention on perd ces points au petit matin.. ;) ), l’esprit.. la popularité, le charisme.. plein de choses entrent en jeu, il n’y a pas que la beauté donc bien sur, même si c’est une base importante et on pourra aussi « miser » sur « l’intelligence » et/ou la « culture » pour gagner un point (ou deux pour les plus doués). Enfin une forme de créativité artistique surtout si elle est très reconnue et ammène de la popularité et/ou de la richesse peut être assez rentable et facilement valoir 2 ou carrément 3 points !! c’est un cas amusant d’ailleurs car le « moyen » (la création artistique) pour atteindre « l’objectif » (le sexe ;) ) finissent par se « nourrir » l’un de l’autre :o, c’est la sublimation.. c’est un sujet juste passionnant.. mais ne nous égarons pas. A noter qu’on peut également perdre des points avec une facilité presque injuste au regard de la difficulté pour les gagner.. on perdra 3 ou 4 points d’un coup (!!) sur une mauvaise haleine par exemple...

Bon.

Donc déjà on comprend pourquoi les relations qui « marchent vraiment » sont très rares, ce sont des cas ou chacun évalue l’autre comme étant mieux que lui même. A +1 ou +2... C’est très rare parce que les « valeurs » sont assez « absolues », partagées par plus ou moins tout le monde, et généralement une personne estimant une autre « mieux qu’elle » (à +1) sera estimé « moins bien qu’elle » (-1) par cette dernière (ceci étant bien sur valable au sein d’un même « groupe social/géographique » (d’où l’intérêt des relations inter ethniques/culturelles qui pourront donner, à cause des différents systèmes de valeurs, des cas exceptionnels du genre +2/+2 ou +2/+3 même !! :o (bon, il y a d’autre problèmes du coup mais passons ;) )) L’égalité quand à elle ne fonctionne simplement pas en général, en effet elle ne satisferait ni l’un ni l’autre puisqu’on veut toujours « mieux » que soi (c’est d’ailleurs sans doute un des principaux problème (et sa clef ;) ) de l’amour, à savoir : « l’avidité »... Heuu.. avec la surévaluation des valeurs propre aussi ;) la « prétention » donc... Mais ne nous égarons pas.

Résultat, dans un couple, il y en aura presque toujours un qui sera « moins bien » que l’autre. Ce n’est pas une grande découverte d’ailleurs, Balzac l’avait dit d’une façon un peu plus tragique : « – En amour, il y en a toujours un qui souffre et l’autre qui s’ennuie »...

Ben alors !.. comment fonctionne toutes ces relations « bancales » ? déséquilibrées j’ai envie de dire ;) ? Il ne devrait pratiquement pas y avoir de couple à ce compte..? Et si.. parce qu’on est des p’tis malins :) et voilà comment ça se passe : On trouve quelqu’un de « mieux » que soi (qui « à la base » nous trouvera donc moins bien que lui (dans le système de valeur « globale » je le rappelle)) MAIS on essaye de lui faire croire qu’il est un peu moins bien que soi :D ... Comment..? c’est tout simple, on joue sur les paramètres dont je parlais dans les règles du jeu :)

Bon, moi, tant que je ne les avais pas verbalisées intégralement je ne pouvais pas les appliquer (grrr !!) mais je suis un cas particulier et sinon tout le monde les connait plus ou moins consciemment car c’est une des premières leçons de « séduction » : on joue principalement sur les deux paramètres sentiments/disponibilité. Le mystère reste important mais je ne pense pas qu’il dépende tellement de la personne qu’on a en face, c’est plus une question de personnalité j’ai l’impression, l’envie de parler de soi, de se dévoiler, alors si on a un problème de ce coté, c’est plutôt un point à travailler de façon « générale » on va dire, pas dans des cas particuliers. Donc, classiquement, on se rend simplement moins disponible et on fait semblant de ne pas être « trop » intéressé... On sème le doute alors qu’on meurt d’envie d’être avec la personne, mais on « sait » parfaitement que si on cède a cette « envie » on va perdre nos chance.

MAIS ATTENTION !! et c’est là que ça se complique, le problème c’est que justement : tout le monde la connait cette combine !!

Et voilà, le « jeu de la séduction » commence... Que dis-je, la guerre !.. Qui fait semblant ? Qui est vraiment mieux ? Qui est moins bien ? Parce que « le mieux » aussi il joue, surtout au début quand les « valeurs » ne sont pas encore « claires »... Ce n’est pas le seul aspect de la séduction bien sur mais c’en est une partie très importante. Et dès le premier coup d’oeil ça démarre, le cerveau est très rapide et entraîné, on essaye d’influencer l’autre par notre « attitude ».. On a une « marge de manoeuvre » d’à peu près un, deux points grand maximum, pas tellement plus, donc quand même seulement si l’autre est à peu près dans notre « catégorie ».. Les plus assidus mettront en place des techniques à la limite de la manipulation qui permettront de gagner 2 voir 3 points (!!) pour les plus fort... Ce sera agréable sur le moment de séduire une personne +3, mais probablement un peu frustrant quand même car évidement ce genre de relation a peu de chance de résister au temps, les remarques étonnées de l’entourage (qui a un point de vue plus « absolu »), une faute par ci, un oubli par là, un moment de faiblesse.. et c’est le drame :P, l’autre se rend compte de la supercherie et disparaît instantanément !! :o :)

Et oui, car puisque tout le monde sait que tout le monde essaye de « tricher », de « cacher » la « réalité » d’une certaine façon, c’est une véritable enquête qui s’opère au début de la relation, on devient carrément attentif au « niveau » de « l’indice » !!... Le moindre signe d’un « attachement trop rapide » est très suspect par exemple, ou un quelconque indice dévoilant son « manque », ses craintes de nous voir « partir », une disponibilité trop importante, etc.. c’est une « suspicion » permanente, surtout les premiers mois. Ensuite, au bout d’un moment, la « valeur » de chacun est plus ou moins « validée » et c’est gagné on accepte de s’engager. En fait c’est « le mieux » qui accepte de s’engager parce que l’autre il est d’accord depuis le début mais il doit le cacher ha ha ha :D ;). Je dis c’est gagné mais justement nan, c’est foireux ! au cour de la relation, petit à petit, à force de détail révélés, de facettes dévoilées, « le mieux » se rend compte qu’il s’est fait « avoir » et ça fini par foirer... Mais ça prend un peu plus de temps puisqu’on est « engagé » donc :s ...

En résumé, au début surtout, le « moins bien » doit toujours faire gaffe de ne rien « laisser passer », c’est crevant, il ne peut pas vraiment se laisser « aller », c’est l’inconvénient, c’est le passage obligé pour pouvoir se mettre avec quelqu’un de mieux. En plus il restera toujours le risque de se faire larguer un jour ou l’autre. Et « le mieux », lui, à l’avantage de n’avoir à se forcer à presque rien, il peut se laisser vivre plus ou moins tranquillement, il a plus de chance de réagir « correctement », « naturellement ». C’est l’avantage d’être le mieux. C’est reposant. Mais d’aucun diront que c’est « ennuyeux » ah ah ah :D ... Et il est avec quelqu’un de moins bien, c’est l’inconvénient, il risque un jour de se demander ce qu’il fout là... Il faut choisir, c’est soit l’un soit l’autre... Chacun à sa préférence je suppose.. (et aussi selon notre « valeur », avec laquelle on doit « composer » bien sur...)

Bon. Mais vous allez me dire « – oui, bon, ben il n’y a rien d’exceptionnel dans tout ça,encore une fois c’est ce qu’a résumé Balzac quoi : en amour il y en a toujours un qui souffre et l’autre qui s’ennuie » ...

Et bien non :) il y a un truc marrant quand même : Entraîné par le travail d’acteur émérite du « moins bien », il arrive que les deux compères finissent par y croire vraiment à tout ce cirque, et même.. à inverser leur rôle !! :D On se retrouve alors dans une situation ou le mieux présente les « symptôme » du « moins bien », « tombe amoureux » un peu plus vite, montre des signes de manques, .. bref, il affiche tout les indices de la preuve que c’est lui « le moins bien » et tout le monde se prend a ce petit jeu, tant et si bien que « le moins bien » (dans l’absolu au départ, le « vrai ») jouant jusqu’au bout son « personnage » va finir par réagir comme s’il était vraiment « le mieux » et .. quitter l’autre !!! :o :o Vous y croyez à ça !? :D

Bah oui quoi, lui aussi, « le moins bien », il veut être avec quelqu’un de mieux que lui !.. sauf qu’il a « oublié » que c’était lui « le moins bien » !! c’est drôle non :D .. Alors la phrase est au « masculin » mais entendons nous bien, c’est un piège dans lequel aussi bien les hommes que les femmes peuvent tomber, sur ce terrain nous sommes tous aussi cons les uns que les autres ça ne fait aucun doute ;)

Une foi séparés, comme il n’y a plus de contacts, donc plus « d’influences », les « valeurs » de chacun reprennent doucement leurs niveaux « absolues », et le moins bien.. et ben.. il revient !!.. en courant ! :D (et en pleurant souvent aussi ;) )

Mais généralement à ce moment le mieux ne se fait pas avoir une deuxième fois, ça va bien les conneries :)))